mercredi 8 avril 2015

Pâques à Pâques (Rapa Nui à Pâques ça fait pas pareil!)

Depuis l'enfance, j'avais une idée faussée de l'Ile de Pâques. J'imaginais un lieu froid et battu par les vents. Du coup, au tout début de notre séjour dans le Pacifique cela ne me tentait pas plus que ça. Par contre c'était un vieux rêve de Fabrice. Faisant connaissance avec quelques personnes qui y étaient allées et avaient grandement apprécié leur séjour, j'ai fini par acheter des billets et organiser un peu notre voyage là bas.

Nous voilà donc à l'aéroport Papeete Faa'a dans le nuit du lundi au mardi pour prendre l'avion qui va nous conduire à Rapa Nui. Le vol est court, 5 heures, la bouffe dégueu mais bon on ne prend pas l'avion pour y gueuletonner,  les films en espagnol, anglais et portugais. De toutes façons, il faut dormir, avec le décalage horaire la nuit va être très courte. C'est ce que nous tentons donc de faire.

Nous arrivons vers midi à Rapa Nui et son aéroport international. Nous sommes accueillis par Cynthia, l'employée très gentille et bonne conseillère de notre camping le Tipanie Moana. Rien qu'au nom du camping, on comprend qu'on est toujours en Polynésie, même si nous sommes au Chili. J'y pense... techniquement nous sommes allés en Amérique du Sud! (Fabrice, il dit que c'est de la triche, mais non, non, non, la preuve on a essayé de parler espagnol et on a mangé des empanadas).

Hanga Roa vue du ciel

L'arrivée à l'aéroport international (moi moqueuse?)



Bon revenons à nos moutons... Donc on va au camping, on installe la tente, on mange un truc et zoup nous voilà à la découverte d'Hanga Roa. Hanga Roa est la seule ville de l'Ile de Pâques. C'est super agréable, au bord de la mer avec des restos et cafés un peu partout. Il y a aussi des marches artisanaux et des boutiques pour touristes, quelques supérettes. On se dit bonjour en Rapa Nui "Iorana" et le reste en espagnol (en tout cas, on essaye jusqu'à ce que notre interlocuteur sympa parle en français). Nous sommes accompagnés par un toutou que je nomme Poto Loco (Poto parceque c'est mon pôte et Loco parce qu'il est un peu fou (et fou se dit loco en espagnol))



Le petit port de pêche
On est littéralement complètement crevés, du coup la promenade ne s'éternise pas, Fabrice rentre au camping et moi je vais changer l'argent à la station service. De retour au camping, on apprend que les rapa nui sont en révolte et filtrent les touristes. On ne sait pas si on pourra passer les barrages et voir les fameux Moaï pour lesquels nous avons fait le déplacement jusqu'ici. Bah, on verra bien demain! On mange, on passe une bonne nuit.

Sans réveil et avec notre manque de sommeil, nous ne nous levons pas de bonne heure. Nous prenons un bon petit déjeuner et préparons nos sandwichs avec le pain que j'avais pensé à acheter la veille.  Une fois sur le pied de guerre, nous partons vers la pointe sud. Nous n'avons pas quitté le chemin de terre qui mène au camping que déjà nous sommes accompagnés par Poto Loco 2. Les chiens sont vraiment cools ici, ça nous change de Tahiti.


En prenant le chemin, qui nous mène à Orongo et au volcan Rano Kau, nous passons par le siège de la Conaf. Là, des gars de l'entretien nous demandent si on a nos billets. On ne les a pas mais on sait qu'on n'a pas à les acheter en raisons des différents qui opposent les rapa nui pur jus et la Conaf, justement. La Conaf est l'organisation qui s'occupe des différents parcs nationaux du Chili et donc de ceux de l'Ile de Pâques. Les pascuans d'origine polynésienne aimeraient prendre en main eux- même leur territoire et ne pas voir partir l'argent versé par les touristes à la Conaf vers d'autres cieux. Bon, du coup on se dirige vers le guichet, on n'a pas vraiment le choix, les gars nous surveillent du coin de l’œil. Arrivés au guichet, un charmant jeune homme nous annonce qu'on n'a pas de billet à acheter aujourd'hui, nous donne un plan de l'île avec les différents sites et nous indique le chemin pour monter à Orongo. On est plutôt contents, une petite économie de 100€ c'est toujours bon à prendre.


Volcan Rano Kau
On monte, on monte et on arrive au volcan. C'est un grand cratère qui mesure plus d'un kilomètre de diamètre. Observez bien l'espèce de brèche, car je vais y revenir plus tard.

Puis on continue et on arrive au site d'Orongo. Orongo est un ancien site qui ne servait pas toute l'année, mais à la période des compétitions de l'homme-oiseau. Pour faire simple et rapide, les chefs pascuans ont a une période assit leur autorité en faisant faire de grandes statues de pierre. Selon les sources, dans le même temps ou plus tard , ils ont inventé un autre truc. Chaque chef se choisissait un athlète. Cet athlète qui donc "courait" pour son roi devait lors d'une cérémonie descendre jusqu'à la mer (en passant par la brèche dont je vous ai parlé) puis avec une sorte de bodyboard en joncs, il nageait jusqu'à l'ile Motu Nui, à 2 kms de là. Une fois sur l'îlot, il attendait qu'une sterne fuligineuse veuille bien pondre, lui volait son œuf et le mettait dans un bandeau qui faisait le tour du front. Là, il nageait de nouveau puis escaladait la falaise et déposait l’œuf aux pieds desdignitaires installés à Orongo.

Enfin bref, tout ça pour dire, que ces maisons ne servaient qu'à cette période de compétitions.
Les maisons d'Orongo


Poto Loco 2, à l'entrée d'une maison. Les entres étaient volontairement très étroites pour limiter les intrusions non désirées












Puis nous descendons vers Hanga Roa, où nous voulons voir le couché de soleil sur Tahai. 
Poto Loco 3
En attendant que le soleil se couche, nous jouons avec Poto Loco 3 qui aime aller chercher les cailloux qu'on lui lance.
Couché de soleil sur le site de Tahai




Le soleil se couche juste derrière les Moais. C'est beau!!!




Le lendemain, nous prenons un bon petit déjeuner et comme j'avais pensé à amener de la préparation à pancake, on n'a pas besoin d'aller jusqu'à la boulange chaque matin (maline à moi!). Puis nous partons en ville pour louer un scooter. Direction cote est, jusqu'à Tongariki. Je vous passe le détail de chaque site, ça serait long et fastidieux. Nous nous sommes arrêtés partout, avons passé le barrage sans problème. Les deux grands sites que nous visitons (en plus de tous les petits) sont la Carrière de Rano Raraku et Tongariki.

La Carrière de Rano Raraku : C'est la nurserie des Moais. c'est là qu'ils étaient sculptés dans la falaise avant d'en être arrachés puis transportés sur leur ahu (plateforme) de destination. Ce n'est que sur le ahu que les orbites étaient taillés plus finement et les yeux insérés et que la coiffe était ajoutée. Les moais présents dans la carrière (397) sont soit des moais qui n'ont pas été finis, soit ils sont tombés au début du transport. Les moais qui tombaient n'étaient pas redressés du coup c'est plusieurs années de travail qui étaient perdues. 

Ce site est majestueux et très impressionnant. C'est le site préféré d'un grand nombre de touristes.



Moai encore attaché à la roche
 Tongariki : C'est le site où 15 moais ont été redressés. Il faut savoir que tous les moais debout ont été redressés (sauf ceux de la carrière). En effet, les moais ont été renversés soit parce qu'il y avait un nouveau roi qui voulait mettre son propre moai sur le ahu, soit lors de guerre entre les clans. Toujours est-il que sur les petits sites les moais sont à terre (il y en a 887 en tout, dont quelques dizaines debout seulement).

Nous avons la chance de voir le site sous un magnifique arc en ciel, compensation de la saucée qu'on a pris à la carrière.
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C'est moi en rouge à gauche, on profite du site tout seuls!


Vue de derrière c'est très impressionnant aussi!

Nous rentrons par la route du centre et allons au resto. Nous choisissons une spécialité locale le ceviche, du poisson cru avec des légumes dont beaucoup d'oignons. C'est bon mais je préfère mon poisson cru au sésame.


Pour terminer la soirée, nous allons au cinéma. L'hôtel Manavai d'Hanga Roa propose, 3 fois par semaine, une projection du film Rapa Nui. Ce n'est pas le film de siècle (loin s'en faut c'est surjoué et il y a quelques incohérences) mais cela nous a permis de revoir quelques sites en images et de mieux comprendre certains éléments historiques et peut- être d'améliorer notre espagnol et notre anglais (film en anglais sous titré en espagnol).

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Le lendemain, nous nous levons avant l'aube (outch) pour aller voir le lever de soleil sur Tongariki. Sur la route, il pleut à verse, la dame du barrage voudrait que nous faisions appel à un guide local (et on le met où sur le scooter?) mais en fin de compte on arrive comme il faut à Tongariki. C'est aussi grandiose que la veille (perso c'est mon site préféré).









Puis, nous reprenons le scooter et poursuivons notre découverte de la côte est puis nord en nous arrêtant comme la veille dans tous les sites. Par "site" on entend aussi des endroits où y'a pas de moais mais de belles plages désertes au moment où nous y allons.
Il faudrait être dingue de zapper cet endroit!

L'eau me parait quand même un peu frisquette (en fait 23 °c)

une plage pour moi seule!
 Le site d'Anakena, se situe sur une plage. C'est grâce au sable de la plage, dans lequel les moais étaient enfouis que l'érosion n'a pas fait son oeuvre. Du coup les moais ici sont en bien meilleurs état qu'ailleurs.


Le lendemain, si vous suivez, vous savez qu'on est à présent samedi, nous avons prévu une ballade  à cheval. Tata vient donc nous chercher au camping à 9h30 pétantes. Nous sommes trois à prendre place dans sa voiture puisque Sonia, une française vivant en Nouvelle Calédonie nous accompagne. C'est la fille de Ricardo (Tata) qui nous accompagne à cheval en haut du mont Terevaka (507m). Elle s'appelle Véronika et comme elle a passé quelques années à Tahiti elle parle très bien le français. C'est très très appréciable!

sur son fier destrier!
 Bon le cheval c'est sympa mais ça fait mal aux jambes!

De retour au camping, on mage un bout, on se change et hop, c'est reparti pour de nouvelles aventures. Nous avons décidé avec Sonia de partir à pied sur la cote ouest. Nous y découvrons entre autres, la fameuse grotte à deux fenêtres.


 Alors que Fabrice nous laisse pour aller prendre des photos de la lune et des moais (que vous ne verrez pas parce qu'il pleuvait) Sonia et moi rentrons à Hanga Roa. A Tahai, nous rencontrons les "tahitiens" Stéphane et Céline ainsi que Benoit et Lucie. Stéphane m'offre un petit verre de blanc qui est ma foi fort bon et dans ce cadre exceptionnel, je l'apprécie d'autant plus. Puis nous partons manger une empanada. Les empanadas sont des chaussons en pâte à pain fourrés au choix et cuits au four. C'est délicieux et bon marché.

Le lendemain nous avons prévu un grand tour. Comme il n'y a pas de route sur la cote ouest, nous voulons la faire à pied. Nous commençons par une visite du musée (encore gratuit) très instructive.
Un moai féminin!

Un homme oiseau, masculin cela va sans dire!!!
 Je propose de prendre un taxi jusqu'à Orongo et de revenir à pied, plutôt que l'inverse car je crains qu'il n'y ai pas beaucoup de voitures là-bas à cause des barrages. Alors que nous marchons vers Hanga Roa pour trouver une voiture, un gentil monsieur s'arrête, nous demande si nous avons besoin d'aide et nous appelle un taxi. Quelques minutes plus tard un taxi polynésien vient nous chercher, nous passons le barrage et allons jusqu'à Orongo. Puis nous descendons la cote pendant toute la journée à la découverte des sites éparpillés sur tout le trajet. Nous finissons notre randonnée par les grottes de Ana Te Pahu. Un tunnel de lave de 7 kms de long. Comme on avait assez marché, on ne l'a pas parcouru jusqu'au bout (en vérité, nous avons des lampe de m...) Après nous avons interpellé une gentille famille chilienne qui a accepté de nous ramener à Hanga Roa où nous avons mangé ... une empanada!
Les anciens moai sont intégrés dans le mur du ahu


On est loin de tout

La goyave, délice des randos, il y en a partout et on ne s'en prive pas.
Le lendemain, lundi, jour du départ, Fabrice a loué un vélo pendant que je cherchais les fameuses boucles d'oreilles demandées par Béa, que j'écrivais les cartes postales ...

Fin!

Bonus : si vous allez sur le blog en lien ci-dessous, vous apprendrez des choses sérieuses sur Rapa Nui et vous pouvez vous amuser à nous chercher sur les photos.

dimanche 22 mars 2015

Des fois on a plus de trucs à raconter

On est que dimanche midi (mince j'ai pas encore fait à manger ) et voilà qu'on a déjà plein de choses à raconter sur le week-end! Parce que faut pas croire, c'est pas parce qu'on vit à Tahiti qu'on a forcément plein de choses à raconter!
Bref, ce week-end commençait vendredi soir par la pièce Le porteur d'histoire à Papeete. Super pièce d'Alexis Michalik servie par des comédiens extraordinaires. Pour Fabrice et moi, c'était la deuxième fois! C'est dire si on a aimé la pièce!
Comme avec les copines on a un petit coté "j'aime poser avec les stars" qui s'est avec le temps transformé en jeu et qu'en plus le "petit" (ici employé dans le sens affectif du terme) Amaury de Crayencour n'est pas des plus désagréables à regarder, et nous le verrons plus tard il est en plus super sympa et marrant, nous sommes allées le voir, après la pièce, pour discuter un peu et faire une photo pour mettre sur facebook et gagner à notre super jeu du moment.
 (holala la phrase à rallonge, désolée, bon je simplifie : 
1 : on a un jeu où on poste les photos de nous avec les peoples sur facebook, 
2 : on kiffe grave Amaury de Crayencour, 
3 : il est super sympa, 
4 : on a discuter et fait la photo avec lui)  
et voilà!
Magalie Genoud est une comédienne extraordinaire, mais bon elle nous fait quand même un peu d'ombre

Après nous sommes allés aux roulottes en prenant soin d'en choisir une avec abri et bien nous en a pris! N'ayant pas pris de photo de ma crêpe, nutella, banane, amandes, vous êtes obligés de l'imaginée et c'est encore pire que de la voir.

Le lendemain, donc le samedi (pour ceux qui ne suivent pas), y'avait répétition de danse, parce qu'un gala ça ne s'improvise pas. Bon là rien à dire, si ce n'est que cela promet d'être très beau. A 16h30, Charlotte et moi, nous nous sommes éclipsées pour nous rendre à la mairie de Taravo, point de départ de la course La Presqu'îlienne. Parcours de 8 kms pour quasiment tout le club. L'ADAT a fait le plein de médailles et j'en ai eu une aussi! J'en ai chié ma race, j'ai eu l'impression de me traîner comme jamais (ou pire que d'habitude) le palpitant qui montait dans les tours bien trop souvent. J'ai aussi eu le vague souvenir que j'avais pas été en super forme dans la semaine que c'était peut-être pas le moment de courir...et pourtant au final et après de nombreux calculs compliqués mêlant multiplication et division, il se trouve que j'ai progressé par rapport aux 10 kms tout plats de janvier, donc ma médaille, je ne l'ai pas volée. Fabrice a couru comme un chef, mais bon ça c'est pas nouveau.
C'est parti pour 8 kms

Quelle foulée!

L'Adat, mon club d'athlé préféré

A voir la tête de Tavana, je me dis que je devais vraiment sentir très mauvais
Après la remise des médailles, c'était le tirage au sort tant attendu. Et là, oh joie, j'ai gagné une heure de simulateur de vol! J'ai déjà hâte, j'espère juste ne pas vomir mon 4h.

Quelle journée me direz-vous! Et bien ce n'est pas terminé. Après une douche rapide mais efficace sur le parking du collège, changement de tenue et d'odeurs, nous filons à la cathédrale de Taravao. Allais-je y remercier Dieu et ses potes pour ma médaille et mon lot? Même pas! Un concert de musique baroque, avec notre ami Juliano s'y tenait. Nous voilà donc avec les anges pour 1h30 de musique et chants magnifiques et enchanteurs.

Après nous avons rejoins les amis coureurs chez Myriam. Un Sprite et au lit. Donc voilà pour ce début de week-end, reste le dimanche. Pas fini pour Fabrice qui est avec l'AL1 au Pari et en ce qui me concerne , mystère mystère.... Voili voilou!

mardi 20 janvier 2015

La Nouvelle Zélande bis

Pendant les vacances de Noel, nous sommes retournés en Nouvelle Zélande. La première fois nous avions quelque peu été frustrés de ne pas pouvoir explorer le sud de l’île du sud, qui nous avait-on dit, était la plus belle partie. Donc GO, cette fois-ci, en été, en voiture et tente et à trois (bien oui Salomé n'était pas du voyage).

Nous sommes descendus de Christchurch vers le sud par la cote Est. Histoires de faire quelques achats de vêtements à Dunedin (nous on aime les savemart, c'est pas cher et puis c'est écolo) et de voir les fameux Moeraki Boulder. C'est sur une plage et oui c'est très joli. Ce qui est fun, c'est de prendre des photos en réussissant à ne pas prendre les touristes avec!






Nous avons fait beaucoup de route, mais nous avons pris le soin de nous arrêter pour la nuit dans des endroits super comme ce camping près d'une colonie de pingouins et proche des Boulder (la vérité? On ne savait pas à l'origine qu'il y en avait, c'est Fabrice qui l'a vu dans le guide : on a du bol, quoi!)



Bon, on a filé jusqu'à Te Anau car c'était de là que partait le Kepler Track, pour lequel j'avais réservé les places en gite. Et puis bon, pour le plus grand malheur d'Elouan , nous venions en Nouvelle Zélande pour marcher.
A Te Anau, nous trouvons une cabine car il pleut tellement que ce n'est pas envisageable de camper d'autant qu'on doit faire les sacs pour le track. Donc y'a du bazar un peu partout. Le temps prévu pour le lendemain n'est pas beau, nous ne sommes pas très bien équipés, ça sent la galère!
Sauf que le lendemain, il fait un temps superbe!!! et nous voilà partis pour 4 jours de rando, sous le soleil.

Nos têtes au début
La vue depuis Lumore hut



Il fait beau, mais ça pèle!

Le premier jour ça monte et nous sommes surpris par le temps indiqué, on met beaucoup moins, Elouan est ravi. Le deuxième jour par contre, il a fallu le trainer : chikungunya, courbatures ou crise de fiu sévère? C'est dur, et pourtant c'est si beau!

On monte et on descend sans cesse, mais le paysage le vaut bien.


Je fais l'idiote et Elouan râle





Il est mort le Kiki?

Le 3 ème jour ça descend, jusqu'à un lac. L'eau est glacée, il y a des sandfly mais on s'en fiche on va prendre un bain. Comme on n'avait pas pris les maillots, vous verrez pas les photos.

Le 4 ème jour, c'est un paysage varié entre forêt et marais, parfois on se croirait dans Le Seigneur des anneaux et puis c'est aussi le jour de l'arrivée! Regardez s'il est pas heureux notre Loulou!


Donc nous voilà de retour à Te Anau, où nous allons passé le réveillon de Noël. Un bon petit resto et hop au lit, demain on va dans le Milford Sound. On nous avait dit de bien profiter de la route, en effet c'est très beau. Le fjord en lui-même, j'ai pas trouvé ça extraordinaire (chacun ses goûts) mais comme c'était Noël et que nous sommes gentils (et un peu chanceux) les dauphins sont venus nous faire un petit coucou. Sur la vidéo j'ai aussi mis les pingouins.





Nous avons rendez-vous le 27 avec nos amis Eric et Charlotte à Queenstown, donc nous nous y rendons tranquillou. Nous choisissons un super camping du DOC sur les hauteurs de Queenstown, on est plutôt tranquille et que c'est beau!



J'avais un peu peur que Queenstown soit une grosse ville bruyante et pleine de touristes bruyants et m'as tu vu et bien pas du tout, c'est charmant et bon enfant.

Queenstown vue d'en haut avec son lac.

On est beaux avec nos casques!
Comme nous sommes tous de grands enfants et qu'on n'a pas assez de courage pour faire autre chose, nous avons fait des tours de luge. C'était bien rigolo.



Puis nous partons pour Wanaka, où nous avons fait quelques petites marches sympa et où il y a les Blue Pool.

Cette couleur bleue, qui est caractéristique de l'eau qui vient des glaciers ne nous quittera plus car  c'est vers les lacs de glaciers que nous nous dirigeons.
Nous prenons la route vers le Lac Putaki. Nous sommes émerveillés par la couleur de l'eau (et pourtant le bleu lagon on connait!)


Nous nous dirigeons vers le mont Cook. Nous pensions à l'origine y camper mais la météo n'est pas bonne pour la nuit et le lendemain. Comme nous n'avions rien réservé, nous nous contentons d'aller voir le glacier et nous redescendons dans la vallée vers Twizel où nous faisons du camping sauvage. 



Puis nous partons pour le Lac Tekapo, mon préféré! En plus on a eu la chance de trouver des places à l'Auberge de jeunesse du coin, celle à la vue à 1 million. Nous avons une caravane pour nous tous seuls. Le grand luxe pour moins cher qu'en dortoir (le patron a décidé que c'était Noël pour nous). Comme dit Fabrice : "on est les rois du pétrole!"






C'est dans cet endroit idyllique que nous "fêtons" le Nouvelle An. Nous allons au restaurant (fort bon, ma foi) et retournons à l'Auberge où l'ambiance est des plus calme . A minuit nous nous contenterons "d'Happy Nex Year" échangés de loin avec les japonaises qui occupent les lieux. (penser à ne pas passer de Réveillon au Japon).
Comme on ne savait pas si on trouverait un resto la veille, on avait plein de bonnes choses à grignoter le 1er.

Le lendemain j'ai passé toute la journée aux Takapo Spring entre piscine, hammam et sauna, hummm. Les garçons y ont passé beaucoup moins de temps.
Puis nous avons pris la route pour Géraldine, sa Peel Forest, ses boutiques (fromages, confitures, chocolats) avec dégustations gratuites et son cinéma rétro. Au programme, ce jour là, Le Hobbit: la bataille des cinq armées. Une salle de cinoch, et des canapés plus confortables qu'à la maison avec la petite couverture qui va bien. Le grand top!
Image du net


 Y'a de grands arbres dans la Peel Forest!


Puis c'est la route pour Christchurch où nous devons prendre l'avion. Nous y passons une journée, retournons au Restart (là où y'a des conteners) et visitons le musée.




 C'est haut un grand bi!




Et voilà c'est fini pour ces vacances ci.