Raivavae suite et fin

Le lendemain, alors qu'un premier groupe (dont Fabrice) prenait l'avion, l'autre groupe se préparait pour l'ascension du Mont Hiro qui culmine à 439 mètres. Certes ce n'est pas très haut mais ça monte à pic. La vue de là-haut est magnifique puisqu'on découvre Raivavae et son lagon dans sa totalité.

   

 

 

 

Mes chaussures n'ont pas tenues le coup.

 

 

Samedi nous étions conviés à une sorte de kermesse organisée par la paroisse du village d'en face Vaiuru. Nous sommes donc partis à pied par la traversière pour assister et participer aux jeux et repas prévus. Sur le chemin, Tama notre guide du jour nous a montré un marae. Ce marae était semble-t-il utilisé par les guerriers. La pierre dressée, devant laquelle Tama (1,80 environ) se trouve, était une toise pour les guerriers. Pour être admis parmi les combattants il fallait que la toise arrive sous l'aisselle du postulant, rien que ça!

 

 

Il y avait aussi une pierre pour appeler les guerriers.

 

Au village il y avait des tournois de pétanque et de volley. Je n'ai pas joué au volley car la partie avait commencé quand nous sommes arrivés et j'ai tout de suite perdu à la pétanque (comme d'hab). 

 

 

 

Le soir il y avait un spectacle de sons et lumières puis nous sommes rentrés en bus, fatigués à ne rien faire.

 

Dimanche tout le monde le sait c'est le jour du culte. Tout le monde en pantalon pour les hommes et avec jupes/robes et chapeaux pour les femmes. Nous avions répété notre chanson la veille, l'avons répétée au temple juste avant, nous étions fin prêts! En ce qui me concerne je me suis très bien tenue mais les enfants devant... quel cirque! Et ça discute, ça joue, ça se tire les tresses bref ça fait l'enfant. 

 

Comme nous avons été bien sages, nous avons eu le ma'a du four polynésien qui avait été préparé la veille. Poisson, poulet et porc fafa (sorte d'épinards) po'e taro (dessert) ont été sortis du four pour le plus grand bonheur de nos papilles et de nos pupilles.

le four est dessous

 

qui a t-il dans les papillotes?

 

 

là, du poisson

 

poulet fafa

Je ne sais pas si je l'ai dit mais pendant toute cette semaine la musique de nos hôtes nous a accompagné. Elle était encore présente lors de notre départ. Donc je terminerai par un dernier petit morceau (ce n'est pas mon préféré mais on n'y voit pas trop de monde, c'est mieux pour un blog).

 

Raivavae

Comment parler du Paradis? Quelles photos choisir? Me voilà bien ennuyée.

Bon on va commencer par le début ça sera toujours ça!

Donc nous sommes partis de Tahiti lundi 23 septembre vêtus de nos beaux tricots écomarcheurs avec une quarantaine d'autres personnes pour Raivavae. Raivavae est une des îles des Australes et se trouve à 630 kilomètres au sud de Tahiti (merci Wiki!). Comme c'est au sud, il y fait plus frais mais nous n'en avons pas souffert.

Donc après les formalités d'embarquement, la photos de groupe, quelques heures de vol nous sommes arrivés à Raivavae où la communauté protestante de Mahanatoa nous attendait avec colliers de fleurs magnifiques, chants, danses et embrassades.

Puis on nous a conduit à la salle paroissiale de Mahanatoa, où nous étions logés et où nous avons pris la grande majorité de nos repas.

Nous nous sommes installés dans le dortoir puis nous avons eu le droit à un repas et à des chants.

Nous avons encore remangé le soir et puis il faut bien le dire nous avons beaucoup beaucoup mangé pendant notre séjour. Et comme c'était très bon on a eu un peu de mal à être sages (disons le carrément, nous n'avons pas été sages du tout)

Le lendemain nous faisions notre première marche sur la presqu'ile aux environs de Mahanatoa. C'est à dire la petite boucle en vert sur la carte. Patrick, notre guide nous a raconté les histoire et légendes liées à Raivavae.

Le temps n'est pas superbe mais c'est quand même beau.

Le village c'est Mahanatoa

Patrick, le guide des premiers jours

Nous rentrons pour le déjeuner. L'après midi étant libre, je tresse des moulins, nous marchons un peu Fabrice et moi et nous jouons à des jeux de société.

Le mercredi c'est le jour du tour de l'île, nous partons de Mahanatoa (là où est écrit Raivavae sur la carte) avec la mer à notre gauche. Premier arrêt au Rocher de l'homme, que les hommes ont bien sûr tenté de bouger.

Et bien sur échec total

murs en bénitiers!

lys et amarillys partout!

le Rocher de la femme

Comme je suis une fille sympa je vous raconte l'histoire des rochers de l'homme et de la femme. A cette époque les hommes et les femmes se battaient pour savoir qui étaient les plus forts. Pour se départager ils ont eu l'idée d'un concours. Le plus fort des hommes et la plus forte des femmes devaient arracher un rocher à la montagne qui domine Raivavae et le porter au bord de l'eau. Ils disposaient pour cela de la nuit jusqu'au premier chant du coq. L'homme, plus fort, a été le premier à porter son rocher et voyant qu'il avait beaucoup d'avance a décidé de dormir tranquillement avec ces compagnons. Pendant que les hommes dormaient, la femme a porté son rocher beaucoup plus loin dans l'eau. Elle avait donc gagné sauf si les hommes rattrapaient leur retard avant le chant du coq. Les femmes imitèrent, alors, le chant du coq et déclarèrent qu'elles avaient gagné. Et c'est donc parce qu'elles sont plus intelligentes que les femmes sont plus fortes que les hommes.

Le midi, nous avons mangé à l'aéroport puis continué le tour de l'île. A partir de ce moment je n'ai plus eu le même programme que Fabrice. En effet Fabrice a dû partir dès le vendredi alors que moi j'ai pu rester jusqu'au lundi. Du coup je raconte mon programme. Nous avons donc continué le tour de l'île qui est vraiment magnifique. C'était sympa parce que des raivavaes nous accompagnaient. Pour certain(e)s c'étaient la première fois! J'ai eu la chance de pouvoir aller dans la grotte. 30m de longueur mais extrêmement sombre. Puis un arrêt Tiki.

C'est le seul Tiki qui est resté à Raivavae, deux autres sont à Tahiti et les personnes qui les ont déplacés sont décédées peu après dans de biens étranges circonstances. 

Le lendemain c'était la journée au motu piscine et le laisse les images parler.

le poissons grillé, un régal!

Fabrice est parti plus tôt du motu, pour faire la traversière tandis que moi je suis restée bien tranquille sur le motu. Le soir plutôt que de marcher ou rentrer en bus j'ai eu le privilège de rentrer en bateau jusqu'à Mahanatoa. (la suite demain)