samedi 14 janvier 2012

Vacances à Maupiti et Bora Bora

             Nous voici enfin prêts à partir en vacances ce mardi 3 janvier. Destinations prévues Maupiti, Bora-Bora et Tahaa. Il est 4h du matin quand nous partons de la maison. Direction l'aéroport de   Fa'aa où nous devons prendre notre avion.


La famille à l'aéroport de Fa'aa, il est 4h30!

Après une heure environ de vol, nous arrivons à Maupiti. L'atterrissage est impressionnant, la piste de Maupiti étant la plus courte de Polynésie. A l'aéroport, nous sommes accueillis par la fille d'Odine et Alain, les propriétaires de la pension et cet avec un collier de fleurs autour du cou que nous rejoignons le motu de la pension en bateau. Nous n'avons pas assez de nos yeux pour tout voir, c'est beau!

La plage de notre motu, côté lagon .

Un petit déjeuner nous attend et comme nous sommes affamés, nous en sommes très heureux. Nous découvrirons assez tôt qu'Odine est un vrai cordon bleu en plus d'être extrêmement sympathique. Nous prenons possession de nos chambres et allons nous baigner. C'est une petite vie bien agréable qui s'organise faite de baignades, repos, discussions avec les autres hôtes de la pension, repas, balades....de vraies vacances, quoi!

Partie de pêche, le soir nous guettons l'arrivée des requins.


Le lendemain (donc le mercredi pour ceux qui auraient du mal à suivre) Odine et Alain ont organisé un pique nique sur le motu (îlot) voisin. Pendant que Fabrice est conduit vers l'ile centrale en compagnie de Julie et Patrick pour une ascension de la montagne et un panorama à couper le souffle, je découvre comment on pêche les bénitiers, je fais un panier en feuilles de coco et je discute avec Odine (entre autres) qui cuit le repas du midi.

Maupiti vu du sommet, l'ilôt de gauche est celui où se trouve la pension, celui de droite celui où nous pique-niquons. Entre les deux la seule passe de Maupiti

Une fois les bénitiers pêchés, il faut les préparer.
Le jeudi, le temps est encore beau, mais nous sentons qu'il commence à se dégrader. En fait cela va s'empirer et ce qui avait commencé comme des vacances paradisiaques, vont l'être un peu moins. Heureusement que nous avons de la lecture car nous passons le vendredi enfermés dans nos chambres.
Notre départ est le samedi pour Bora Bora par le célèbre bateau "Maupiti express" surnommé le "Vomiti Express". Nous quittons donc Alain et Odine qui nous a préparer de magnifiques colliers de fleurs ("Vous verrez ceux des autres sont moins beaux" nous a-t-elle glissé à l'oreille au moment du départ). Dès le début de la traversée, nous décidons Fabrice et moi de rester sur le pont. Tant pis pour la pluie, tant pis pour le vent. Nous sommes bientôt rejoint par une Salomé en petite forme comme quoi, même elle peut être calme!) puis plus tard par un Elouan blanc et vomissant. Nous avons froid, mais les marins sont adorables et fournissent seaux, ciré et blouson pour les enfants.

Le vent se lève.

Evidement il ne fait pas plus beau à Bora Bora qu'à Maupiti. Notre bungalow nous plait, nous sommes idéalement situés juste à coté de l'Intercontinental, ce qui fait que nous avons, de la plage, une vue imprenable sur les bungalows à pilotis. Après une douche chaude, très chaude, nous allons nous coucher Elouan et moi, sans manger car bizarrement nous n'avons pas très faim! Il est tôt, 19h30 environ mais c'est pas grave, nous nous endormons comme des souches.

A minuit, nous sommes réveillés tous les deux par des explosions, des cris et une odeur de fumée. Elouan suppose qu'il s'agit d'un feu d'artifice, mais quand nous tendons l'oreille nous nous rendons compte qu'il y a le feu quelque part. Finallement nous sommes réveillés tous les quatre, personne ne nous dit de quitter le bungalow mais nous faisons nos sacs dare dare. Nous partons sur la rue avec les autres et n'avons pas d'autre choix que d'attendre. Les pompiers sont inefficaces et laissent brûler la totalité des bungalows de la pension d'à côté. Dans la notre ce sont trois bungalows qui crament. Heureusement que la pluie était de la partie car sinon c'est le village entier qui disparaissait!

Le bungalow que l'on voit à droite n'existe plus.
A deux heures nous sommes relogés à l'Intercontinental! Alors là trop la classe, nous avons deux mini suites! Dommage qu'il ne fasse pas beau, car nous avons évidement la vue sur la plage avec accès direct, la petite terrasse qui va bien avec les transats, la table avec la petite lumière. L'intérieur est à l'avenant, coin salon avec télé, bureau, mini bar, la chambre a un lit immense, des draps d'une douceur jamais connue (pourtant des vieux draps usés tout doux j'en ai plein mais c'est pas doux pareil ;-)  ) un lecteur de DVD. La salle de bains a une baignoire, une douche, pleins de petits produits et puis il y a des petits chaussons et des peignoirs. Mais en fait le plus utile reste le poncho imperméable (mais c'est pas pour aller sous la douche de la salle de bains).

Nous passons une bonne nuit et le lendemain matin hop, petit déjeuner offert. On aurait pu se faire exploser la panse mais c'est pas notre genre et puis bon, l'eau et l'électricité ayant été remis dans notre pension, il nous faut réintrégrer notre bungalow famille. Mais il pleut pfff c'est pénible! Nous allons quand même nous promener Fabrice et moi, puisqu'on a des ponchos tout neufs, mais il y a aussi du vent et nous avons peur de prendre une branche sur la tête.

Le lendemain nous demandons des vélos à la pension et faisons le tour de l'île. C'est très beau Bora Bora, il faut dire que nous l'avons vue désertée des touristes. 
Il n'empêche qu'il pleut toujours qu'aucune amélioration n'est prévue par la météo et nous décidons donc de ne pas nous rendre à Tahaa (au secours pas encore le Vomiti express!) et de rentrer à Tahiti.

l'Intercontinental